Au préalable d’une construction, bon nombre de conditions sont à réunir afin d’avoir un terrain prêt à bâtir. Parmi eux, on note particulièrement le déboisement. Il s’agit d’une opération classique permettant de rendre un terrain boisé, plus propre à une construction. Alors que l’on a tendance à prendre une telle définition pour acquise, sachez qu’il y a bien des paramètres à revoir dans l’ensemble de la consistance des travaux.
À étudier les faisabilités du déboisement
Lorsqu’on parle de déboisement, cela ne concerne pas forcément du bois. Ce dernier se définit par un type de végétal ayant un tronc plus robuste. Aussi, il faut faire attention aux terminologies. En effet, les arbustes dont la taille environne les 1 à 1.5 m ne sont pas considérés comme des arbres. Dans ce cas, avec les boissons, on parle ici de « friche ». Une telle opération est alors apparentée à un défrichement, mais se qualifie en tant que déboisement. En revanche, s’il n’y avant qu’un arbre singulier, on ne puisse parler de déboisement, mais d’abattage et dessouchage d’arbre. Pour que ce dernier ait lieu, il faut que la surface boisée dépasse les 10 % de votre terrain. Afin de ne pas porter de confusion à votre projet actuel, polytreecare.com vous oriente dans les techniques et réalisations.
À évaluer l’envergure du projet
L’arbre n’est pas que du tronc. Pour s’ancrer, les racines se développent dans le sous-sol et prennent des ampleurs considérables sur une fourchette de 4 à 10 ans. Le professionnel à qui vous souhaiteriez confier le projet doit ainsi être en mesure d’évaluer les répercussions des racines pour un projet de pose de fondation. À noter qu’il est particulièrement dangereux de laisser des souches d’arbres vivantes sur les périphéries d’une fondation au risque qu’elles continuent à se développer et déracinent la fondation. Le cas échéant, c’est-à-dire en supposant que les racines soient inoffensives, tâchez de vous référer à votre maître d’oeuvre.
À régler les côtés administratifs
Une fois que le propriétaire aurait cerné la faisabilité de son projet ; il lui est recommandé d’appeler le professionnel et d’approcher la mairie pour savoir les règlementations autour du travail. Entre autres, pour une partie boisée de plus de 4 hectares, le propriétaire doit soumettre des dossiers pour l’obtention d’une autorisation de défrichement. Mais cela ne concerne pas simplement les terrains constructibles, mais accapare aussi le déboisement pour un emplacement de pâturage, une pelouse ou à des vocations agricoles.
À contracter le professionnel y afférent
Une entreprise, un artisan local ou vous-même pourrez entreprendre le déboisement malgré qu’il ne soit pas tellement recommandé pour des questions de sécurité. Cependant, un tel recours implique des prix. Aussi, il faut demander un devis, lequel est fonction de nombre d’arbres à couper, des accessibilités des terrains pour la circulation des engins, la nécessité d’enlever les souches et la gestion des déchets de bois. L’entreprise n’est pas néanmoins responsable de niveler le terrain ou si cela est requis, il faut demander.